La Alhambra de Grenade

L'Alhambra de Grenade est un des monuments majeurs de l'architecture islamique et l'acropole médiévale la plus majestueuse du monde méditerranéen. C'est avec la Grande mosquée de Cordoue le plus prestigieux témoin de la présence musulmane en Espagne du VIIIe au XVe siècle (voir péninsule Ibérique ou Al-Andalus).

Leurs caractères sont d'ailleurs opposés: à la sobriété grandiose du monument religieux représentatif de la première architecture islamique (voir Art des Omeyyades d'Espagne), s'oppose l'exubérance de la dernière manière hispano-mauresque: celle-ci s'exprime en effet dans les palais des derniers souverains nasrides, alors en pleine décadence, et qui disparaîtront bientôt lors des derniers assauts de la Reconquista.

Alhambra, Generalife et Albaicin, Grenade, Patrimoine mondial de l’UNESCO (1984)

Le nom féminin Alhambra provient de l'arabe Al Hamra, « la rouge » en raison de la couleur que prennent les murs du monument au coucher du soleil.

Description générale

C'est un ensemble fortifié de bâtiments situés sur la colline de la Sabika, qui domine la plaine et la ville de Grenade, et qui fait face au quartier populaire et pittoresque de l'Albaicin. On y aperçoit au loin les sommets enneigés de la Sierra Nevada. Parmi ces bâtiments se trouvent notamment le palais mauresque qui fait la gloire de l'Alhambra ainsi que le palais renaissant de Charles Quint et une église édifiée à la place d'une mosquée.

Le nom vient de l'arabe, Qalat al Hamra c'est-à-dire « le château rouge ». Si la colline de la Sabika est aménagée dès 1237 sous la direction de l'almohade Al-Ahmar, l'origine de l'Alhambra remonte à 1238 avec l'entrée à Grenade du premier souverain nasride, Mohammed ben Nazar. Son fils Mohammed II le fortifia.

Le style nasride atteint son apogée au XIVe siècle sous les rois Youssouf Ier et Mohammed V al-Ghanî, qui font édifier les parties les plus prestigieuses entre 1333 et 1354. Chaque souverain reprenait le palais de son prédécesseur et en édifiait de nouvelles parties, le modifiant à sa guise : on parle donc de palais Nasrides, au pluriel, pour cet ensemble.

Alors que presque partout dans le monde musulman les palais anciens ont disparu ou ne sont plus que des ruines, l’Alhambra possède encore deux groupes de palais du XIVe siècle. Les demeures bâties par les premiers souverains de la dynastie ont disparu et, au XVe siècle, les rois de Grenade n’ont pas eu les ressources nécessaires pour remplacer les palais que l’on admire aujourd’hui et pour encore longtemps .

Postérité

Après le règne des Nasrides, malgré le désir des Rois Catholiques d'effacer les traces de l'Islam des territoires entièrement reconquis par les chrétiens après la chute de Grenade en 1492, le palais mauresque était tellement superbe qu'il fut épargné et servit de résidence royale lorsque la cour passait à Grenade. Les souverains y proclament le Décret de l'Alhambra.

L'ensemble tomba ensuite en désuétude, ne faisant l'objet de restaurations qu'à l'occasion de séjours royaux.

L'Alhambra étant dès lors un des grands événements historiques, les pillards y firent leur apparition, ce que décrit Washington Irving dans ses contes.

Une action d'éclat sauva l'Alcazaba de la destruction pendant la guerre civile espagnole.

Les jardins sont à présent entretenus grâce au Patronato de La Alhambra, qui gère l'ensemble du monument et permet la visite à 7000 personnes par jour.

La gazelle est le symbole de l'Alhambra, elle est assimilable à un emblème héraldique depuis l'exploitation touristique du site. Cette image correspond à la version stylisée d'un vase décoratif retrouvée parmi les objets de l'Alhambra ; l'original se trouve dans le musée du palais de Charles Quint.

Description

Le poète français Victor Hugo, dans l'Orientale XXXI du Livre III, datées des 3-5 avril 1828, en donne la description suivante: « L'Alhambra ! l'Alhambra ! palais que les génies Ont doré comme un rêve et rempli d'harmonies. Forteresse aux créneaux festonnés et croulants Où l'on entend la nuit de magiques syllabes, Quand la lune, à travers les mille arceaux arabes, Sème les murs de trèfles blancs. »

La Alcazaba

C'est la citadelle primitive, semblable à un alcazar, édifiée sur le fronton sud de la colline de l'Alhambra. De sa tour, on peut y observer les mouvements de troupe sur la plaine de Grenade, la Vega granadina.

Cette alcazaba est la citadelle hébergeant les hommes de guerre à l'Alhambra. Son architecture est dédiée à la protection de forteresse en temps de siège. Son nom provient de l'arabe Al Casbah, la maison.

Elle bénéficie de positions de hauteur stratégiquement imparables : du haut de la plus haute tour, toute la Vega granadina y est visible.

Les princes Nazari y pouvaient observer les mouvements de troupe militaires, dans les derniers temps de la Reconquista.

Symboliquement, les Rois Catholiques, leurs adversaires, avaient installé à Santa Fe un camp fortifié militaire en pleine terre ennemie, pour affirmer leur prégnance sur le terrain.

Cette forteresse disposait d'une médina intérieure, distincte de celle de l'enceinte de l'Alhambra. La considérant en termes d'architecture médiévale, elle correspond donc au donjon intérieur à un château fort.

Elle disposait également de hammam, qui sont aujourd'hui en restauration.

Les palais Nasrides

La Cour des Lions fait partie des trésors architecturaux les plus prisés de l'Alhambra ; elle est située dans les palais Nasrides.

Le plan d'ensemble de ces palais s'organise en de multiples salles rectangulaires, partiellement intégrées à l'enceinte, reliées entre elles par des vestibules et disposées autour des deux joyaux que constituent la cour des myrtes (patio de los arrayanes) et la cour des lions (patio de los leones).
On peut d'ailleurs autant parler d'un décor que d'une architecture. L'extérieur est très sobre, la décoration intérieure est foisonnante, à base des trois composantes des arts d'Islam: la calligraphie, la décoration florale stylisée, les arabesques et motifs géométriques.

Le Généralife

C'est le palais d'été des princes Nasrides. Ils venaient s'y rafraîchir dans les ombrages, près des bassins d'eau. Le Généralife est situé hors des murs d'enceinte, sur l'autre versant du plateau principal. Ce palais est très connu en Espagne et plusieurs poèmes ont été écrit sur ce sujet.

Le nom est un dérivé de l'arabe Jannat al-Arif signifiant paradis ou jardin de l'architecte.

L'abondance de l'eau dans cette Andalousie dominée par les sommets enneigés de la Sierra Nevada, fut pour tous ces princes issus du désert, une véritable révélation. L'alhambra et les jardins du Généralife sont les symboles les plus forts de cette domestication de l'eau qui rafraîchissait chaque cour et jardin.

Les jardins du Partal

Ces jardins situés dans l'Alhambra, et distincts de ceux du Généralife, ont les vues les plus précieuses et les plus raffinées sur l'Albaicin.

Le palais de Charles Quint

L'empereur adossa son palais circulaire au palais nasrides, en plein milieu du plateau surplombant la colline. Son architecture est typique de l'architecture impériale de la fin de la Renaissance, imposante, qui tranche avec les palais voisins.

La Médina

La Médina est la première zone accessible une fois passé le pont-levis arrière. Elle correspond à une zone habitée.

Les tours d'enceinte

La tour de Comarès est, avec la tour principale de la forteresse de l'Alcazaba, la plus imposante des tours d'enceinte. À l'époque de sa splendeur, l'Alhambra alignait trente tours de défense.
Lors de la prise du monument par les troupes françaises de Napoléon Ier, les tours les plus stratégiques furent détruites pour rendre l'ensemble inoffensif.
Le génie militaire entreprit également la réfection d'autres zones de l'Alhambra, information aujourd'hui sujette à caution par l'historiographie espagnole.

La Alhambra and gardens of the Generalife Monument Alhambra, Generalife et Albaicin, Grenade, Patrimoine mondial de l’UNESCO Le Généralife est le palais d'été des princes nasrides dans l'Alhambra de Grenade (Espagne).

D'un raffinement extrême, il permet de prendre ombrage et rafraîchissement sur le bord des bassins d'eau dénivelant, par captation des sources dans les montagnes de la Sierra Nevada, situées au loin.

Jusqu'à son étymologie, le Généralife (Jannat al-Arif signifiant en arabe : « le Paradis - ou le jardin - de l'architecte ») traduit l'expression du mode de pensée spirituel des aristocrates arabes de l'Islam : vivre le paradis ici-bas (thématique de la transcendance et de l'immanence). Le Généralife offre ainsi une succession de salles, bassins intérieurs, balcons, jardins, haies.

Description

Palais du Généralife:
• Nouveaux jardins du Généralife
• patio des écuries du Généralife, patio de descabalgamiento
• patio d'accès au Généralife
• bassin du Généralife patio de la Acequia
o Portique est (entrée)
o Balcon ouest - Ce balcon donne une très belle vue sur l'Albayzín qui fait face au Généralife.
• patio de la Sultane
• jardins de la Sultane, dans le Généralife, partie supérieure
Ces jardins contiennent une plaque hommage reproduisant la Lettre du poète Juan Boscan à la duchesse de Soma.
Jardins élevés:
• Jardins élevés du Généralife
o Escalier des Eaux - Voir aussi Eau de l'Alhambra
o Vue plongeante depuis la terrasse du mirador romantique du Généralife.
Les jets d'eau, idée indroduite par les arabes pour rafraîchir les courtisans du palais l'été, allaient conquérir tous les jardins d'agrément d'Europe à compter de la Haute Renaissance.
o mirador romantique du Généralife - Vue de la terrasse couverte du mirador romantique du Généralife
XIXe siècle, par l'administrateur du patrimoine des Marquis de Campotéjar

Albaicín de Grenade

Albaicín est un quartier bâti sur une colline de Grenade en Andalousie, qui hébergeait le noyau primitif de la cité antique d’Elvira. Son aspect fait de maisons blanches et de rues étroites, peu propices à la circulation automobile, a peu changé depuis les temps mauresques.

Nom de la colline Il provient de l'arabe dialectal al-bayyâzîn : les fauconniers, dérivé du persan bâz : faucon. Son orthographe est diverse selon les transciptions de l'arabe, avec ou sans accent sur le i, avec ou sans y, avec ou sans z : Albayzín, Albaicin.

Situation:
En bas se trouve la rue d'Elvira (Calle de Elvira), ancienne rue principale d'accès à la ville du temps d'Al-Andalus; cette rue sépare la colline de la ville moderne, construite à compter des temps de la domination chrétienne de la ville. Le prolongement de cette colline permet de parvenir au quartier du Sacromonte.

Bâtiments et lieux notables:
En haut, le mirador de Saint-Nicolas permet d'obtenir une vue globale permettant de contempler l'enceinte de l'Alhambra et ses nombreux palais. L'Albaicín est surmontée de l'Alcazaba Cadima, ancienne citadelle de guerre, qu'il ne faut pas confondre avec l'Alcazaba de l'Alhambra, sa voisine.
Grenade comprend trois collines dans sa zone urbaine, une autre est connue sous le nom de Colline de la Sabika.

Grenade (Espagne)

Grenade (Granada en espagnol) est une ville espagnole, capitale de la province de Grenade au sud-est de l'Andalousie. Elle est située au pied de la Sierra Nevada, au confluent de trois rivières, le Beiro, le Darro et le Genil.

Tourisme et culture:
Grenade est un haut lieu culturel et touristique qui abrite notamment le célèbre palais de l’Alhambra (inscrite sur la liste du patrimoine mondial établie par l'UNESCO).

La ville attire chaque année des milliers de touristes de tous les continents. Elle occupe dans l'imaginaire de tous, y compris de ceux qui ne l'ont pas visitée, une place unique. À la croisée des cultures, lieu de cohabitation parfois sanglante de plusieurs civilisations, héritière de multiples traditions, Grenade est un mélange unique en son genre. Grenade possède son aéroport (code AITA : GRX).

Histoire de Grenade

Les quartiers anciens de la ville s'étendent sur trois collines en contrebas desquelles s'est développée la ville moderne. Grenade conserve de son riche passé historique un grand nombre de monuments.
Les plus beaux vestiges de la civilisation mauresque sont le palais de l'Alhambra (palais fortifié des califes, XIIIe-XIVe siècle), vaste enceinte située sur une colline, comprenant les bâtiments de l'Alcázar (XIVe siècle) et les vestiges de l'Alcazaba (XIIIe siècle).

Les autres monuments notables sont l'université, qui reçut sa charte en 1531 de l'empereur Charles Quint ; la cathédrale de style gothique et Renaissance (1523-1703) dont la chapelle royale abrite les tombeaux des souverains Ferdinand II d'Aragon et Isabelle la Catholique ; les jardins du Generalife ; le palais de Charles Quint (XVIe-XVIIe siècle) ; l'église Saint-Jérôme (1513-17) ; l'église Saint-Jean-de-Dieu et la chapelle de la Chartreuse, de style baroque.

Époque wisigothe - Royaume wisigoth:
La cité antique est peuplée par des res, des Phéniciens, des Grecs, des Carthaginois, des Romains, des Wisigoths et des Arabes de 711 jusqu'en 1492 ; elle se nomme Elvira au moment de l'arrivée des Maures, qui la nomment Gart Al-Yahud (la grenade des Juifs).
La légende locale raconte que, las des exactions et persécutions continuelles des rois wisigoths à leur encontre depuis Receswinthe, la population juive facilita le passage des nouveaux conquérants en leur livrant les clés d'Elvira. Le nom pourrait aussi venir de l'arabe Gar-anat (la Colline des pèlerins) Ou même du latin "granatum", «granado», le fruit grenade. En fait le nom de Grenade est très discuté.

Époque musulmane - al-Andalus:
La Grenade contemporaine est le fruit de deux civilisations, dont le passage eut lieu pendant l'année 1492.

• La civilisation islamique tout d'abord, qui depuis le premier roi ziride de Grenade, Zawi ibn Ziri jusqu'au dernier sultan nasride Boabdil, a régné non sans difficultés sur la ville et ses alentours : ce fut le Royaume de Grenade. Grenade a été la première ville d'Espagne à ouvrir une mosquée lorsque fut rétablie la liberté de culte, en 1978. Aujourd'hui en 2008, la cité en compte cinq. La dernière en date fut construite sur l'Albaicin.

Époque chrétienne - Une année cruciale:
• Pivot : 1492, l'année cruciale, est capitale dans l'histoire espagnole, voire l'histoire du Monde. On l'associe le plus souvent à la découverte des Amériques par Christophe Colomb, mais elle marque aussi la fin de sept cent ans de présence maure dans la péninsule ibérique, Grenade étant le dernier bastion à se rendre. La « Reconquista » (reconquête) s'achève donc par la remise des clés de la ville par Boabdil à Ferdinand II d'Aragon et Isabelle Ire de Castille, les Rois catholiques. La mère de Boabdil déclara alors à son fils : « Pleure comme une femme ce que tu n'as su protéger comme un homme"
• La civilisation occidentale, dans son expression radicale catholique émanant de la Reconquête, s'empare ainsi de la ville qui, malgré de grands monuments catholiques (cathédrale, hôpital royal, monastères…), et la persistance de nombreuses processions de pénitents liée à la période troublée des conversions, a toujours gardé comme une nostalgie de la splendeur passée sous le règne musulman.
• L'Alhambra est une citadelle composé de quatre parties bien distinctes : l'Alcazaba (Al Casbah, la citadelle), édifice purement militaire à l'origine du palais ; les palais nasrides, construits sous la dynastie des Nazari, sous laquelle Grenade a été la plus florissante ; le Generalife et ses jardins et enfin le Palais de Charles Quint.
• Palais de Dar al-Horra, construit au XVe siècle par les Nasrides
• Corral del Carbón, ancien caravansérail du XIVe siècle reconverti en auberge des charbonniers ultérieurement(d'où son nom)
• La cathédrale, dont la construction fut initiée sous Charles Quint en style gothique en 1518, fut achevée par la suite en style Renaissance (1703)
• L'hôpital royal, aujourd'hui rectorat de l'université de Grenade
• Le monastère San Jeronimo, dont la construction a débuté en 1528 par le même architecte que la cathédrale. C'était la femme de l'un des plus fameux capitaines de la reine Ysabel. Elle demanda en échange que l'église devienne un mausolée pour son mari et elle
• La chapelle royale commandée par Charles Quint pour y faire reposer ses ancêtres (la reine Ysabel et le roi Fernando). Elle s'appuie sur le flanc sud-est de la cathédrale.
• Le parc des Sciences
• l'ancienne Chancellerie royale, bâtie en style Renaissance sous Charles Quint. Elle abrite aujourd'hui le Tribunal supérieur de justice d'Andalousie.

Quartiers

La ville de Grenade se divise en quartiers très distincts qui ont chacun leur style et leur histoire.

L'Albaicín de Grenade:
L'Albaicín, colline située sur la rive droite du Darro, projette son visiteur dans un univers unique. Site de l'ancienne cité primitive d’Elvira, avant que les Maures Ziris ne la renomment Grenade, elle hébergeait les artistes qui montaient sur la colline lui faisant face pour édifier les palais de l'Alhambra, pendant les temps permettant son embellissement.
Le Realejo:
Le Realejo était le quartier juif du temps de la Grenade nasride ; l'intégration du peuple juif était telle que Grenade était connue de par le Pays d'al-Andalûs sous le nom de Granada de los judios (en arabe Garnata al Jawud). C'est aujourd'hui un quartier comprenant de nombreuses villas andalouses avec jardins ouverts sur les rues, dénommées les carmenes.
La Cartuja:
Ce quartier héberge un édifice éponyme : La Cartuja, exacte traduction de la chartreuse en français : ancien monastère dans le style gothique flamboyant, dont les décorations intérieures restent inachevées. Se trouvent dans ce quartier également les édifices résultant de l'extension de l'Université de Grenade.
Bib-Rambla:
Le toponyme existait du temps des arabes ; aujourd'hui cette place est un haut-lieu de la gastronomie de la ville, surtout par ses terrasses de restaurants ouvertes dès les beaux jours. Le bazar issu des petites ruelles marchandes de la Grenade ancienne, devenu essentiellement touristique, serpente à partir de cette place, jusque le long de la cathédrale.
Le Sacromonte:
Le Sacromonte se situe sur l'extension de la colline de l'Albaycin, en remontant le cours du Darro. S'y trouvent de nombreuses cavernes creusées et aménagées dans la roche, peintes en blanc. Les gitans, peuple chassé de toutes les parties d'Europe, s'y sont installés depuis les temps médiévaux de l'Andalousie. Ils y organisent la Zambra Gitana, danse andalouse provenant du Moyen-Orient, et qui est devenue le flamenco.
L'environnement culturel propre à cette zone fait l'objet d'une protection, par l'intermédiaire du centro de interpretación del Sacromonte.

Restes de l'époque ziride

Palais de Charles Quint (Charles Ier d'Espagne) Essentiellement bâtie durant les Nasrides, la dernière dynastie régnante, Grenade ne conserve que peu de restes des gouvernants antérieurs, les Zirides, hormis leur thermes en bas des pentes de l'Albaicín : le bañuelo.

L’université de Grenade

L’université de Grenade est une des plus anciennes universités d'Espagne. Fondée en 1531 par Charles Quint, elle reste l'une des principales du pays. Elle dispose de campus universitaires à Grenade ainsi que dans les deux enclaves de Ceuta et Melilla.

Elle compte entre 60 000 et 70 000 étudiants répartis dans 107 départements, dont de nombreux étrangers soit dans le cadre de programmes d'échanges européens Erasmus ou Intereg, soit dans le cadre extra-européen. Elle participe activement au programme européen Erasmus, notamment en partenariat avec l'université de Bordeaux.
Parcs et jardins de Grenade: • Parc de Fuente Nueva • Parc Federico Garcia Lorca • Parc Carmen de los Martires • Parc de Zaidin
Métonymie: • Elvira désigne Grenade avant que les Zirides ne lui aient changé son nom. Ce nom se retrouve dans la Calle de Elvira et la Puerta de Elvira, qui correspondent au tracé antique de la cité. • Garnat Al-Yahud (dénomination en langue arabe)

Billets pour visiter La Alhambra

La durée totale de la visite à l'Alhambra dispose est d'environ 2h30. La dernière passe se termine une heure avant la fermeture. Inscriptions confirmées sont dépensé 100% de changement ou d'annulation.

Important:

Si vous achetez des billets par Internet, vous devrez présenter le numéro de localisateur, la carte d'identité ou le passeport du titulaire de la carte de crédit utilisée ou la carte de crédit en soi dans les guichets du Bureau de gestion de l'Alhambra, qui se trouvent à côté du parking du Generalife. Le numéro de localisateur est indispensable et pour cette raison, le Bureau de gestion de l'Alhambra sont dégagés de toute responsabilité qui pourrait se dégager de la perte ou le vol de ce numéro.

Conditions de la visite aux Palais Nasrides

Vous devez accéder aux Palais Nasrides dans la plage horaire indiquée sur votre billet, puisque l'entrée des visiteurs est limitée à 300 personnes chaque demie heure. L' entrée vous sera refusée si vous ne respectez pas cette plage horaire, bien que vous puissiez rester à l'intérieur du complexe monumental.

Tenez compte du fait que, si votre visite aux Palais Nasrides est une des dernières (les derniers visiteurs étant admis une heure avant l'heure de fermeture ) et que vous voulez visiter le Generalife et l'Alcazaba, vous devrez le faire avant, car la visite des Palais Nasrides vous prendra au minimum une demi-heure

L'Alhambra est fermée le 25 décembre et le1er janvier. Vous pourrez uniquement accéder aux Palais Nasrides (Palacios Nazaríes) pendant la plage de temps indiquée sur votre billet.
Les derniers visiteurs des Palais Nasrides (Palacios Nazaríes) sont admis une heure avant l'heure de fermeture du monument. Les visiteurs doivent quitter le monument à l'heure de la fermeture.

Les billets sont valables uniquement pour le jour indiqué. Dû au grand nombre de demandes et aux limites établies quant aux nombre de visiteurs par jour, il est recommandé d'acheter les billets à l'avance. Une fois à l'intérieur du monument, vous pourrez y rester jusqu'à l'heure de la fermeture. Les visiteurs doivent quitter le monument à l'heure de la fermeture.

Il existe trois types de billets: Visite Diurne (structurée en deux : le matin et l'après-midi), Visite Nocturne et Visite des Jardins .
* Visite Diurne -Elle inclut toutes les zones de la Alcazaba , des Palais Nasrides et du Generalife et Jardins qui sont ouvertes au public. Les visites sont structurées en deux : Le matin: De 8h 30 à 14h. L'après-midi: De 14 à 18h ou de 14 à 20h
* Visite Nocturne -Seulement les zones des Palais Nasrides ouvertes au public peuvent être visitées. -Pour ce type de visite le nombre maximum de visiteurs est réduit (330 personnes)
*Visite des Jardins -Pendant la visite diurne il est possible de visiter uniquement les principales zones des jardins du monument avec ce billet. -Les jardins que vous pourrez visiter sont les suivants : Alhambra: la Promenade des Cyprès (Paseo de los Cipreses), la Terre non Irriguée (Secano), les Jardins de Saint François (Jardines de San Francisco) Alcazaba: le Jardin des Chemins de Ronde (Jardín de los Adarves) El Partal: le Portique du Palais, les Jardins et Promenades, la Rauda , le Palais de Yusuf III, la Promenade des Tours Generalife: les Jardins Inférieurs

* Il ný a pas un maximum de billets peuvent être achetés par personne parce que Nazarí Viajes (Nasride Voyages) c´est agent autorisé. Visites individueles, en groupe et visites guidées.

Réservations * Il est possible de réserver des billets entre un jour et un an à l'avance à travers

Grenade: l'incontournable visite de l'Alhambra et du Generalife, l'ensemble Monument; ses églises et édifices réputés, comme la chapelle Royale, la Cathédrale , la Madraza , le Corral del Carbón ; le quartier de l'albaicín: parcours dans le labyrinthe de ses rues étroites, ses places ombragées et leur citernes authentiques, comme celle du Mirador de San Nicolás, arrêt obligé pour contempler un inoubliable coucher du soleil, show flamenco dans les Caves du Sacromonte...

L'Alhambra, ainsi appelée dû aux murs rouges («qa'lat al-Hamra'» veut dire Château Rouge), est située en haut de la colline d'al-Sabika, dans la marge gauche de la rivière Darro, à l'est de la ville, en face des quartiers de l' Albaicín et de l' Alcazaba .

Sa position stratégique, d'où l'on domine toute la ville et la vega (pleine fertile) de Grenade, nous emmène à penser qu'il y existait des constructions antérieures à l'arrivée des musulmans. Son ensemble, complètement entouré de murailles, a une forme irrégulière et limite au nord avec la vallée de la rivière Darro, au sud avec la vallée de l'al-Sabika et à l'est avec la rue Cuesta del Rey Chico, qui sépare l'Albaicín et le Generalife , situé sur la colline du Soleil.

Les premiers documents qui font référence à l'Alhambra datent du IXe siècle , lorsqu'en 889 Sawwar ben Hamdun dut chercher refuge dans l' Alcazaba et la réparer à cause des luttes civiles qui frappaient à l'époque le califat cordouan, auquel Grenade appartenait.
Plus tard, cette enceinte commença à devenir plus ample et à se peupler, bien qu'elle n'était pas encore développée jusqu'au maximum qui allait être atteint ultérieurement parce que, pour le moment, les rois Zirides établirent leur résidence à l'emplacement de l'Albaicín.

Malgré l'incorporation de l'Alhambra à l'enceinte entourée de murailles de la ville dans le XIe siècle , ce qui transforma l'Alhambra en forteresse militaire d'où l'on dominait toute la ville, la résidence royale ne fut pas établie à l'Alhambra qu'au XIIIe siècle , avec l'arrivée du premier rois Nasride, Mohammed ben Al-Hamar (Mohammed I, 1238-1273). Ce fait a marqué le début de la période de la plus grande splendeur de l'Alhambra.

D'abord l'ancienne partie de l'Alcazaba fut renforcée et la Tour du Guet (Torre de la Vela ) et le Donjon (Torre del Homenaje) furent construits, l'eau de la rivière Darro fut canalisée, des entrepôts et des réservoirs furent construits et la construction du palais et de l'enceinte fortifiée fut commencée. Le palais et l'enceinte fortifiée furent continués par Mohammed II (1273-1302) et Mohammed III (1302-1309), qui est aussi l'auteur des bains publics et de la Mosquée sur laquelle l'église de Sainte Marie fut construite.

Yusuf I (1333-1353) et Mohammed V (1353-1391) impulsèrent la plupart des constructions de l'Alhambra qui ont survécu jusqu'à nos jours. Ceci inclut la rénovation de l'Alcazaba et les palais , l'agrandissement de l'enceinte fortifiée, la Porte de la Justice (Puerta de la Justicia ), l'agrandissement et la décoration des tours, la construction des Bains (Baños) et la Salle de Comares (Cuarto de Comares), la Salle de la Barque (Sala de la Barca ), la Cour des Lions (Patio de los Leones) et les dépendances annexes. Pratiquement rien n'est conservé des rois Nasrides ultérieurs.

Entre l'époque des Rois Catholiques et nos jours les modifications les plus importantes sont les suivantes : la démolition d'une partie de l'ensemble architectural par Charles Quint pour construire son palais , la construction des Chambres de l'Empereur (Habitaciones del Emperador) et le Boudoir de la Reine (Peinador de la Reina ) et l'abandon de la conservation de l'Alhambra à partir du XVIIIe siècle .

Pendant la domination française une partie de la forteresse fut détruite par des explosifs et les travaux de réparation, restauration et conservation qui sont maintenus actuellement n'ont pas commencé jusqu'au XIXe siècle .

L'architecture Nasride constitue la fin d'une époque de splendeur qui a commencé à Cordoue avec les Omeyyades au VIIIe siècle. Cette architecture n'a pas été très influencé par les architectes qui projetèrent la mosquée de Cordoue, construite bien avant l'Alhambra.

Cette architecture présente néanmoins certains des éléments typiques de l'architecture arabe andalouse, comme l'arc en fer à cheval avec alfiz (frise quarrée qui encadre un arc), les albanegras (écoinçon de l'arc de forme triangulaire), en plus des éléments propres comme le chapiteau des colonnes de l'Alhambra.

Le plus grand souci des architectes de l'Alhambra était de couvrir avec des éléments décoratifs chaque espace, bien qu'il soit petit. Ils ne semblaient pas trouver assez d'éléments décoratifs. La plupart des arcs intérieurs sont faux, ils ne supportent pas de structure, ils ne sont là que pour décorer. Les murs sont couverts de céramiques ou plâtrières, très belles et très richement décorées et les couvertures présentent des ossatures en bois délicatement taillées, etc.

Malgré la prohibition de l'art musulman de représenter des figures, les sujets de décoration de l'Alhambra sont très variés. La décoration calligraphique classique est utilisée, notamment l'écriture cursive et kufique, pour reproduire les paroles de Zawi ben Zirí (fondateur de la dynastie Nasride): " seul Dieu est Vainqueur ", et des poèmes de plusieurs poètes de la Cour.

L'élément décoratif le plus utilisé par les architectes grenadins était le motif végétal de décoration, ou décoration végétale, les entrelacs et les réseaux de losanges.

Dans l'Alhambra un type spécifique de colonne spécifique de cette enceinte est utilisé. Il s'agit d'une colonne de fût cylindrique très fin, avec une base qui a une grande moulure concave et décorée avec des anneaux dans la partie supérieure. Le chapiteau est divisé en deux corps, dont le premier, cylindrique, présente une décoration très simple. Au-dessus du premier corps il y a un prisme décoré avec des motifs végétaux de décoration et les angles de la base du prisme sont arrondis.

Un des éléments décoratifs les plus frappants parmi l'ornementation utilisée dans l'Alhambra est la voûte de mocárabes (genre de stalactites typiques de ce style artistique), qui est composée d'alvéoles superposés, et qui est spécialement présente dans la Salle des Abencerrajes (Sala de los Abencerrajes) et la Salle des Deux Sœurs (Sala de Dos Hermanas).

Comment aller à l´Alhambra

Lorsque vous décidez de visiter l'Alhambra, vous pouvez choisir parmi toute une série de moyens de transport. Le choix est néanmoins toujours déterminé par la localisation du monument, sur une colline. Dans cette page web vous trouverez plusieurs moyens d'y accéder, mais si vous avez assez de temps, nous vous recommandons d'y aller à pied pour pouvoir contempler les aspects naturels et artistiques de son entourage et que vous ne pourrez pas apprécier si vous décider d'y aller autrement.

A Pied - Il y a deux chemins pour accéder à pied à l'Alhambra en partant du centre ville. Le plus beau parcours avec un plus grand intérêt historique est celui qui, en sortant de la Plaza Nueva , commence par la rue Cuesta de Gomérez.
La Porte des Grenades est le premier monument que vous trouverez et qui marque le début des promenades bordées d'arbres de l'Alhambra. Charles Quint ordonna à Pedro Machuca la construction de cette porte vers 1536 sur la «Bib al-Buxar» ou «porte des bonnes nouvelles », un bastion défensif qui était une des entrées à la ville. Cette porte ouverte vers les promenades bordées d'arbres de l'Alhambra, est connectée avec son enceinte fortifiée.

Derrière cette porte, nous rentrons dans les promenades bordées d'arbres de l'Alhambra, qui constituent une grande peupleraie de la période chrétienne, l'aspect de laquelle s'est modifié tout au long du temps. La dernière rénovation qu'elle a subie date du XIXe siècle.

Plus haut, à gauche et à côté de l'esplanade de la Porte de la Justice, l'entrée à l'enceinte de l'Alhambra, se trouve la Fontaine de Charles Quint (Pilar de Carlos V). Il s'agit d'une fontaine de trois bouches d'eau que le Comte de Tendilla ordonna construire à Pedro Machuca au XVIe siècle, et que fut restaurée ultérieurement dans le XVIIe siècle par Alonso de Mena.

Il est également possible d'avoir accès à l'Alhambra par la Cuesta del Rey Chico, qui veut dire la Côte du Petit Rois et qui est ainsi appelée en l'honneur du dernier des rois Nasrides, Boabdil «le Petit». Cette rue est aussi connue comme la Cuesta de los Chinos, ou Côte des Cailloux, à cause du pavement.

La côte commence du côté gauche de la rivière Darro, à la fin du Paseo del Padre Manjón ou du «Paseo de los Tristes» , qui veut dire Promenade des Tristes, et qui était ainsi appelé parce que les cortèges funèbres passaient par là pour arriver à l'ancien cimetière. La côte fait le tour des murailles par l'extérieur et arrive jusqu'à la Mimbre , à côté de Fuentepeña, (esplanade du Generalife).

Ce trajet peut être moins intéressant du point de vue historique ou artistique, mais il est néanmoins une promenade très romantique, plus agréable à l'heure de descendre vers la ville après la visite à l'Alhambra, entre les murs de la citadelle et la végétation propre de la colline.

En transport public - Il existe 2 lignes de bus qui effectuent le trajet jusqu'à l'Alhambra, les lignes 31 et 32, qui commencent leur trajet à Plaza Nueva et montent la Cuesta de Gomérez.
Si vous désirez consulter l'itinéraire de ces lignes, regardez la carte des lignes de bus de la ville de Grenade (espagnol). Les taxis peuvent aussi accéder jusqu'à l'Alhambra, et il est donc aussi possible d'aller à l'Alhambra en taxi en passant par les accès qui sont interdits au transport privé, comme est le cas de la Cuesta de Gomérez.

En voiture - La meilleure façon d'aller à l'Alhambra en voiture est de passer par le périphérique sud de la ville, suivant la direction Sierra Nevada. Il y a deux parkings surveillés dans le Generalife où vous pourrez laisser votre voiture pendant que vous visitez l'Alhambra.

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D'autres détails

Il peut être agréable et utile de découvrir l'oeuvre de Washigton Irving (1783-1859) avant de partir. Cet auteur anglais eut le privilège de vivre dans l'Alhambra-"Ce fort mélange de Sarrasin et de Gothique, qui date du temps des Maures, et au caractère particulier de certaines scènes de rues qui nous évoquaient des passages des Mille et une nuits" (p. 11) pendant qu'il écrivait Les contes de l'Alhambra. Ce sera l'occasion de découvrir sous sa plume l'histoire des différents monuments du site et les légendes qui l'entourent.

Puisque vous découvrirez les légendes d'Irving en lisant son livre j'en conterai ici deux autres, non moins intéressantes : Légende de la Porte de la Justice : L'arc intérieur de la Porte de la Justice est ornée d'une clef, et l'arc extérieur d'une main. L'Alhambra étant jugée imprenable, la légende veut que le jour où la clef et la main se rejoignent, c'est-à-dire le jour de l'effondrement de l'Alhambra, n'adviendra que le jour de la fin du monde.

Légende de la Salle des Abencerrajes : Les Abencerrajes sont une famille de la noblesse musulmane qui habitait à l'intérieur de l'Alhambra. La légende raconte que la famille avait des rivaux politiques, les Zenetes. Ceux-ci décidèrent de tuer leurs opposants grâce à une conspiration. Ils inventèrent une relation amoureuse entre la sultane et un Abencerrajes pour éveiller la colère du Sultan.
Celui-ci, consterné, organisa une fête en l'honneur de la famille et fit décapiter dans la sale qui porte aujourd'hui leur nom les 37 hommes de la famille. On raconte que la couleur rougeâtre de la pierre de la fontaine vient du sang des Abencerrajes.

Ces palais forment la partie la plus impressionnante de l'Alhambra. Elle est constituée de trois Palais, chacun construit à une époque différente : palacio del Mexuar, palacio de Comares, et le palacio de los Leones. Les moulures de stuc qui ornent les murs sont magnifiques et on ne lasse pas d'admirer la coupole de la salle des Abencerrajes ou le Patio de los Leones et ses colonnes finement ciselées.

Le palacio de Comares est le plus important, c'était la résidence officielle du sultan et il abritait la salle du Trône. Il fut édifié et décoré par Yusuf I. Dans le Patio Dorado on trouve la façade d'entrée, superbement décorée. Le patio de los Arrayanes est un classique du style arabo-andalou.

En 1526, l 'empereur Charles V installa sa cour dans les maisons royales de l'Alhambra pour y passer l'été. Il décida alors de faire construire dans l'enceinte un nouveau palais, plus grand et plus confortable que le palais arabe. C'est ainsi que naît une des plus grande oeuvre de style Renaissance en dehors de l'Italie et le premier grand palais royal des rois espagnols.

C'est l'architecte et peintre Pedro Machuca, artiste formé par Miguel Angel en Italie qui est chargé de l'oeuvre. A sa mort, en 1550, lui succèdent des artistes aussi importants que Juan de Orea ou Juan de Minjares, aide architecte des palaces d'Aranjuez et de El Escorial. L'édifice mesure 63 mètres de long et 17 de haut, et possède un patio circulaire. La partie centrale des deux façades principales son ornées de deux superbes portes de marbre, elles sont un très bel exemple du Renaissance espagnol.

Le Generalife a été construit sur le Cerro del Sol, la colline qui fait face à l'Alhambra, sous le roi nazari Muhammed III (1302-1309). La vue depuis ce site est magnifique, on peut admirer l'Albayzin, l'Alhambra et la Sierra Nevada. Le Generalife est une grande villa, entourée de jardins. Le mot arabe djennat signifie jardin, ou paradis et le mot alarif signifie architecte, mais selon l'ambassadeur de Boabdil, Hernando de Baeza, Generalife veut dire « Le plus noble et le plus élevé des jardins ». Le jardin fait entièrement partie de la construction et de l'élaboration d'un édifice, il doit être à la fois intime et ouvert sur le paysage.

L'eau fut amenée au Generalife par Muhammad I, fondateur de la dynastie nazari. Il fit construire les canalisations royales, pour amener l'eau du Darro jusqu'au Cerro del Sol. Celle-ci, après avoir irrigué les jardins royaux, descendait par un aqueduc jusqu'à l'Alhambra. L'ensemble du Generalife s'organise autour de deux terrasses. Au niveau de la terrasse inférieure on découvre les patios. Au niveau de la supérieure s'étant la zone du palais, avec le Patio de la Acequia , le Patio de los Cipreses et les Escaleras de Agua, qui sont les endroits les plus intéressants.

L'alcazaba est, avec les Torres Bermejas, la partie la plus ancienne de l'Alhambra. L'édifice a été construit au IX, par Sawwar Ben Hamdun durant la guerre entre les arabes et les muladis (chrétiens qui vivaient parmi les maures et dont ils embrassaient la religion). L'Alcazaba comme nous pouvons la voir a été élevée par Mohamed I, qui construisit trois nouvelles tours ( la Quebrada , del Homenaje, et la de la Vela ), et créa des murailles. Il convertit l'Alcazaba en une vraie forteresse.

Beaucoup d'Arabes ont été ruinés par les oeuvres catholiques. L'Alhambra représente la coexistence des religions en Espagne. Pendant les années 1700 et 1800 l'Alhambra était occupée par des mendiants et des sans-abri. Les Parties ont été ruinés et abandonnés de l'Etat. En 1808 à 1812, l'Alhambra a été occupée par les troupes de Napoléon. L'Alhambra a été conservé jusqu'en 1870 quand il a été déclaré monument national.